« Une meilleure gouvernance du système de santé au service des patients » est le thème principal de la 26ème session du Comité directeur du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, ouverte ce mardi, 01 juin.


Le but recherché de cette session est de mesurer le niveau de réalisation des résultats planifiés, d’identifier les contraintes et les goulots d’étranglement à l’effet d’y proposer des solutions idoines pour une meilleure gouvernance du système de santé. Cette rencontre sera aussi l’occasion indiquée pour donner des orientations sur les reformes entreprises telles que la création du Bureau central d’accès aux droits de patients, la création des pools des hôpitaux interprovinciaux de référence, la réforme de l’ENASS (École nationale des agents sanitaires et sociaux), la CPA (Centrale pharmaceutique d’achat), etc. et de la gouvernance.


Dans son intervention, le ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, explique que la rencontre d’aujourd’hui est un cadre statutaire d’échanges et de concertation sur les problèmes du secteur de santé. « Le choix d’englober, dans une même thématique, gouvernance et service des patients, dénote de notre préoccupation et de nos ambitions face à certaines réalisations tristes de notre système dont les premières victimes sont les patients. La bonne gouvernance dans son acception large est au fondement de tout le système de santé sain et le patient est toujours la raison d’être de ce système. Notre système de santé ne peut donner satisfaction aux patients que s’il est assis sur une gouvernance erratique », admet le ministre.


Le Représentant de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) au Tchad, Dr Jean Bosco Ndihokubwayo s’est, pour sa part, appesanti sur le paludisme, première cause de consultation et de mortalité au pays. « En matière de lutte contre la maladie, le paludisme constitue le problème de santé publique numéro un au Tchad. Si quelques progrès ont été réalisés dans la lutte contre le paludisme, le Tchad continue d’enregistrer un nombre important de malades et de décès à cause de ce fléau. Au vu des données disponibles transmises par le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), le paludisme n’a pas vraiment reculé au Tchad », s’inquiète-t-il.

Cette 26ème session du Comité directeur regroupe les acteurs de la santé, notamment les cadres du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, les autres départements ministériels impliqués, les partenaires techniques et financiers, la société civile y compris les organisations de jeunes, le secteur privé, les leaders communautaires et confessionnels.


Durant 5 jours, les différents acteurs de la santé, vont débattre sur plusieurs thématiques qui vont permettre de diagnostiquer les causes de dysfonctionnement du secteur de la santé et de la solidarité nationale afin de proposer des pistes de solutions et des actions concrètes.