Le Centre d’étude et de formation pour le développement (CEFOD) organise ce 15 mai, un atelier sur la synergie d’action entre les organisations de la société civile et les médias pour la protection des droits humains au Tchad.

Cet atelier vise à appuyer la création d’un mécanisme d’alerte des atteintes aux droits de l’homme, de protection des défenseurs, de lutte contre les traitements inhumains, l’esclavage, la torture, etc.

Pour le secrétaire général du CEFOD, Djasrangar Namdjingar, le  Tchad s’est engagé sur la voie de la démocratie depuis plus de trente ans après l’ère de la dictature. Il s’est doté d’instruments juridiques et d’institutions pouvant garantir la protection des droits de l’homme et des libertés publiques. ” Malheureusement, aujourd’hui, l’on constate beaucoup de recul de la démocratie tchadienne au regard des graves violations des droits de l’homme, ramenant le pays en arrière, et compromettant l’avenir de cette démocratie au Tchad, voire de la nation tchadienne elle – même. L’exercice des droits et des libertés publiques se restreint de jour en jour“.

Selon lui, il n’y a pas une synergie forte d’actions entre les médias et les organisations de la société civile dans leur lutte pour l’ancrage de la démocratie. D’où la raison de cet atelier.