Le Forum des jeunes arbitres de la Chambre de commerce international, en partenariat avec Kreich Avocats, le cabinet Sobdibe Zoua et le cabinet Geni & Kebe a organisé, le 7 octobre, à N’Djaména, des tables rondes sur le marché de l’arbitrage au Tchad. Ces tables rondes sont organisées en partenariat avec le Cabinet Kreich Avocats.


L’objectif de ces tables rondes qui ont regroupé les jeunes praticiens de l’arbitrage, à savoir, les avocats, les conseils juridiques, les juristes internes, les arbitres et universitaires, est de faire l’état des lieux et les perspectives sur le marché de l’arbitrage au Tchad.

C’est le ministre de la Justice, garde des sceaux, Mahamat Ahmad Alhabo, qui a ouvert les activités de ces assises. Pour lui, l’existence des institutions judiciaires efficaces et indépendantes sont indispensables pour instaurer et préserver la démocratie, le développement durable, la paix et la sécurité.


Plusieurs questions relatives à l’arbitrabilité des litiges, des institutions locales d’arbitrage, des atteintes spécifiques des usagers de l’arbitrage et autres ont été discutées. A celle de savoir comment les opérateurs économiques règlent-ils leurs litiges, le président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture, des Mines et d’Artisanat, Ali Mahamat Seid, a renseigné que “dans 90% des cas, les opérateurs économiques tchadiens résolvent leurs litiges à travers les relations sociales. Et quand le litige devient sérieux, on demande l’aide des autorités religieuses”.

“L’arbitrage permet d’instaurer la paix sociale”, a déclaré Tcholna Mbaïnaimou Fred, président du Centre d’arbitrage, de médiation et de conciliation de N’Djaména.

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