Le programme sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN) à travers la maitrise d’œuvre déléguée chargée du contrôle des travaux d’infrastructures routières organise à N’Djamena, un atelier de formation sur l’entretien courant des routes à travers l’approche Haute intensité de main d’œuvre (HIMO).
Dans le cadre de la réalisation des pistes rurales financées par le SAN, la composante accessibilité et mobilité rurale a prévu la mise en place des comités d’entretien routier dans les villages. C’est pourquoi l’atelier est organisé pour faire internaliser au dispositif technique d’encadrement des travaux routiers l’approche d’entretien routier à travers la haute intensité de main d’œuvre, afin qu’ils soient outillés pour la réplication de cette formation aux acteurs chargés de superviser l’entretien des pistes sur le terrain.
« La gestion de l’entretien courant de routes et pistes rurales vous incombera à plus d’un titre, non seulement grâce à l’internalisation des concepts par les différents partenaires, mais aussi et surtout à l’assurance que les populations puissent s’occuper de leur réseau structurant tout en préservant sa praticabilité permanent sans faire recours aux gros engins en les organisant en associations d’intérêt et en brigades d’entretien », a situé au début des travaux, Issaka Dahab, chef de la composante bonne gouvernance du programme SAN.
Plusieurs thématiques sont abordées durant cette formation qui durera cinq jours notamment les études techniques pour le dimensionnement des ouvrages hydrauliques ; l’aménagement de routes et pistes par l’approche participative avec la méthode HIMO ; la technique d’entretien des pistes et la gestion de la fiche du travail journalier.