Le paludisme, la malnutrition et le financement de certains projets dans le domaine de la santé ont été au centre de la réunion mensuel sur la santé tenue, ce vendredi 24 août au palais présidentiel.

Faire le point sur les recommandations émises par le chef de l’Etat, c’est l’objectif de la réunion mensuel qui s’est tenue ce vendredi 24 août 2018, sous la coordination du chef de l’Etat, Idriss Deby Itno.  Ce dernier attend un engagement de tout un chacun, plus d’effort, plus de concret conformément aux instructions qu’il a données lors de la précédente réunion.

La discussion s’est plus penchée sur le thème de la malnutrition. Un phénomène qu’ignore la majorité de la population. « La malnutrition n’est pas seulement une question de santé publique, c’est une question de développement. Près de 400 000 cas d’enfants malnutris sont signalés chaque année » s’inquiète le ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh. D’après lui,  cela peut avoir des conséquences sur le cerveau de l’enfant : « Qui dit un cerveau mal formé dit un problème de développement des ressources humaines et donc de développement du pays » prévient le ministre de la Santé publique.  Il informe que le chef de l’Etat a voulu que le comité national de malnutrition réactualise le plan nutritionnel. Idriss Déby Itno « a invité les partenaire et les industriels à s’impliquer à travers la mise en disposition des produits (spirilune, moringa, arachides, lait etc.). Nous avons tous les produits pour pouvoir le faire, il est hors de question que nous commandons à chaque fois des produits qui ne correspondent pas à nos réalités », précise le ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh

A l’issue de la rencontre, le ministre de la Santé publique, informe de la surveillance épidémiologique du pays en cette période de pluie : « Le choléra se vit dans trois de nos pays voisins, fort heureusement nous n’avons pas encore des cas ».  Selon lui, le cholera est une question de propreté et d’assainissement. Pour ce faire, Aziz Mahamat Saleh annonce que le chef de l’Etat a donné son accord pour le financement des kits traditionnels afin que la veille puisse être accentuée.

Aussi,  la question du paludisme a été également soulevée. Aziz Mahamat Saleh constate que le paludisme est la principale cause de mortalité et de morbidité les plus élevées au Tchad. « Des millions de personnes sont touchées, des milliers voire des centaines en meurent, l’on ne peut se satisfaire de cette situation » déplore-t-il.   A cet effet, le ministre de la Santé publique informe que le président de la République a exigé l’élaboration d’un nouveau programme  pouvant conscientiser la population pour une meilleur utilisation des moustiquaires, de même que pour se prévenir de la maladie dans les zones où il y’a des eaux stagnées empêchant aux anophèles de se reproduire.