Le mardi 30 septembre, le ministre de l’Economie et de la Planification du Développement, Dr Issa Doubragne a reçu Rasit Pertev, nouveau représentant de la Banque mondiale au Tchad. Au menu de leur rencontre, présentation des deux rapports sur la situation économique et sociale du pays en temps de Covid-19.

Jusqu’en janvier 2020, l’économie tchadienne était stable, grâce aux productions pétrolières et agricoles. Des programmes réussis d’assainissement des finances publiques ont contribué à l’amélioration de l’équilibre budgétaire et à la soutenabilité de la dette. A cela s’ajoutent aussi d’autres succès économiques. Mais, depuis l’arrivée de la Covid-19 au pays, les perspectives macroéconomiques ont changé de façon radicale. Non seulement assombries, ces perspectives macroéconomiques présentent des risques de ralentissement importants.

A court terme, le rapport soutient qu’il est « urgent de soutenir la population la plus vulnérable qui pourrait être touchée par la Covid-19 ».

Le second rapport présenté se focalise sur les analyses des recettes fiscales et budgétaires, l’éducation et la santé, plus précisément, le problème d’équité et d’efficacité d’offres sanitaires et aussi de financement public.

Pour le nouveau représentant de la Banque mondiale au Tchad, « ces rapports montrent les marges de manœuvre du gouvernement à juguler cette pandémie ».