Plusieurs femmes se sont donné rendez-vous à la Place de la Nation, ce 08 mars 2018 pour un défilé à l’occasion de la Journée internationale de la femme. C’est un défilé dominé par des femmes d’une certaine classe politique à en croire certains observateurs ainsi que des travailleuses du secteur  privé.

Le manque d’engouement s’est fait sentir parmi les officiels lorsque l’on annonce la représentante de la première dame. Chose rare car, Hinda Deby Itno s’est toujours montrée présente pour la célébration de cette journée avec les autres femmes tchadiennes. L’on note également l’absence des enseignantes, des infirmières et sages en grève qui ont  décidé de boycotter les festivités de la Semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET) et la Journée internationale de la femme (JIF).

Les participantes à la (SENAFET) à Faya Largeau, lieu choisi pour les festivités ont adressé des recommandations au gouvernement. Notamment, de créer et consolider les conditions favorables à l’épanouissement des femmes ; d’adopter des textes en faveur des femmes en particulier l’accord de Maputo, de  faire de 8 Mars  un jour férié ; d’assainir l’environnement juridique  en adoptant le code de la famille.

Le coordinateur du système des Nations Unies au Tchad, Stephen Tull a relevé que, du chemin reste à faire pour que la femme tchadienne puisse jouir pleinement de ses droits. Il demande au gouvernement de prendre des initiatives allant dans le sens de la protection de la femme.