Après plusieurs éditions déroulées dans les provinces, la fête de la démocratie revient dans la capitale, N’Djamena. C’est en présence du Chef de l’Etat Idriss Deby Itno que la cérémonie de célébration a eu lieu ce matin à la Place de la Nation.
Une cérémonie riche en couleur, avec la prise d’armes, regroupant des forces militaires et paramilitaires suscitant la clameur du public. Après quoi, le Chef de l’État, comme à chaque édition, a déposé la gerbe de fleurs au monument des morts. Plusieurs notables et représentants des autres pays accrédités ont marqué de leurs présences à ladite cérémonie.
L’on se souvient encore de cette phrase phare du 1er décembre 1990 : « je ne vous apporte ni or, ni argent, mais la démocratie, la liberté… ». Ce discours mettait fin à une dictature menée par l’ancien Président Hissein Habré, éjecté du pouvoir par un coup d’État mené et réussi par l’actuel Président Idriss Deby Itno. Une démocratie appréciée par le ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs Bétel Miarom, relevant que le pays a besoin de la démocratie pour s’épanouir et surtout pour le bien-être de la jeunesse.
Pour cette édition de 2016, à la différence des autres précédentes, l’engouement n’est pas comme à l’accoutumée : le faste a diminué, la population est sortie en petit nombre. Pour ceux qui sont sortis, la raison est la splendeur du défilé militaire, les cadences et voir aussi le Président de la République. Tout s’est bien passé relève-t-on, puis qu’aucun incident majeur n’a eu lieu.