N’DJAMENA, 6 mai (Xinhua) — Depuis son adhésion à la Banque africaine de développement (BAD) il y a 46 ans, le Tchad a bénéficié de près de 500 milliards F CFA (1 milliard USD) pour financer 97 opérations dans divers secteurs d’activités, a déclaré mardi à Xinhua son représentant résident, Michel Cyr Djiena Wembou, en marge du lancement des festivités marquant les cinquante ans de l’institution financière continentale.
“Cette commémoration nous permet d’avancer ensemble vers la voie du progrès et du développement économique, pour porter très haut un message de confiance et de solidarité à l’endroit des autorités gouvernementales du Tchad, à l’endroit des populations africaines”, a ajouté M. Michel Cyr Djiena Wembou.
Selon le ministre tchadien des Finances et du Budget, Bédoumra Kordjé, la BAD est un grand partenaire fidèle et conforme aux priorités du gouvernement.
Il a exprimé son appréciation pour tous ces soutiens, notamment pour ces dernières années, au développement des infrastructures qui restent un préalable pour le développement des autres secteurs.
Il a également indiqué combien son pays compte sur la Banque africaine pour continuer à l’appuyer dans ses grandes ambitions de développement.
Les secteurs financés par la BAD au Tchad, sous forme de prêts et de dons, sont notamment le développement rural, l’éducation, la santé, les infrastructures routières, l’eau potable et l’assainissement.
A côté de ces projets nationaux, le Tchad a également bénéficié d’opérations multinationales relevant de plusieurs secteurs et impliquant plusieurs organisations et structures régionales, en particulier la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT).
Chef de file des partenaires techniques et financiers du Tchad, la BAD y joue également un rôle catalyseur actif, dans la mobilisation des cofinancements nécessaires.
Première institution de financement de développement en Afrique, la BAD, créée le 4 août 1963, s’est donnée comme priorités la lutte contre la pauvreté, l’amélioration des conditions de vie des populations africaines et la mobilisation des ressources pour le progrès économique et sociale de ses pays membres régionaux.