Des sources concordantes font état d’actes de vandalisme au site d’Archei dans l’Ennedi faisant partie du massif de l’Ennedi, riche en gravures et peintures rupestres, qui a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial le 17 juillet 2017. Les actes de vandalisme dont les auteurs ne sont pas identifiés concernent les peintures rupestres. Des personnes ont fait des inscriptions sur les anciennes images rupestres. À Archei II, il est aussi visible sous les anciens graffiti des nouveaux en date du 22 janvier 2017.

Crédit photo rupestre.on-rev.com

Des scientifiques regrettent que, ce n’est pas la première fois que des sites classés au patrimoine mondial sont vandalisés, ainsi que l’a précédemment montré le triste exemple de l’Akukas en Libye. «Cela prouve, hélas une fois de plus, qu’il ne sert à rien de militer pour un tel classement si, ensuite, l’inscription ne s’accompagne pas d’une campagne de sensibilisation efficace», regrettent-ils ajoutant que,

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Le Guelta d’Archei est célèbre pour abriter l’une des dernières faunes de crocodiles au Sahara, et où viennent régulièrement s’abreuver des centaines de chameaux.

La zone regorge aussi des peintures rupestres qui ont déjà l’objet d’articles scientifiques publiés pour la première fois en 1935 par Emmanuel Passemard et Henri de Saint-Floris. Les auteurs ont alors fait connaître au monde savant des cavaliers et chameliers « au galop volant », d’une rare élégance, et devenus célèbres depuis lors. Les scientifiques informent que, leur collègue Alessandro Menardi Noguera qui vient de séjourner dans la région a relevé que, des graffiti à la peinture acrylique blanche, rouge, rose et bleue, recouvrent maintenant nombre des peintures des sites d’Archei I, Archei II, et de la Guelta elle-même.