SANTE – Au Tchad, le paludisme est la première cause de mortalité. Cette année, 571 258 cas ont été confirmés dont 1 280 décès, dans tout le pays. Les raisons qui expliquent cette situation sont nombreuses.
Sur 943 040 tests de paludisme réalisés au Tchad, entre le 1er janvier et le 13 septembre 2020, un total de 571 258 cas ont été confirmés soit 60,5%, avec 1 280 décès dans tout le pays. En plus de ces chiffres, s’ajoutent près de 1 140 000 de cas suspectés sur la base des signes cliniques, mais qui n’ont pas fait l’objet de test.
Selon les données du Comité technique national de lutte contre les épidémies (CTNLE), les provinces les plus touchées sont : le Logone oriental (avec un total de 80 930 cas), le Mandoul (82 258 cas), le Moyen-Chari (60 207 cas), la Tandjlé (55 777 cas) et N’Djamena (53 976 cas).
Plusieurs facteurs expliquent cette explosion de cas du paludisme dans le pays. D’après un rapport du bureau de la Coordination des affaires humanitaires (OCHA), rendu public, le 25 septembre 2020, l’indisponibilité des tests dans certaines zones pour confirmer les signes cliniques constatés et l’incapacité financière des patients à payer pour ces tests sont parmi les facteurs explicatifs.
Aussi, le gouvernement, par l’entremise du Ministère de la santé, avait-il décidé, de la gratuité de soins de certaines maladies comme le paludisme, mais, cette mesure n’est pas effective dans beaucoup de centres de santé et hôpitaux publics de la place.