Ce chiffre est le résultat d’une étude sur les migrations mixtes au Tchad. Elle a été réalisé par le cabinet Altaï Consulting sous mandat du UNHCR. Ce jeudi 15 février 2018, s’est déroulé la restitution de cette étude en présence du ministre Ahmat Saleh Bachir.

D’après l’étude, le Tchad est un pays « carrefour » qui enregistre de multiples mouvement de personnes sur son territoire. Pour évaluer objectivement la situation migratoire, le UNHCR a demandé à Altaï d’analyser les tendances en matière de migration mixte et d’élaborer des recommandations pour mieux assister les populations. Cette étude est réalisée dans le cadre du projet de monitoring de migration mixte. Ce projet est une initiative du gouvernement et du UNHCR en partenariat avec la Croix Rouge du Tchad. Ainsi 160 relais ont été installée dans 13 régions du Tchad et ont interrogé 3861 réfugiés et migrants en mouvement pour comprendre leur profil, leurs besoins et les risques qu’ils encourent. Cette étude s’est déroulée du 02 novembre 2017 au 30 janvier 2018.

Les résultats de cette enquête montrent que la seconde raison de déplacement des personnes est le conflit (25%), que 47,7% des personnes voyage seul, que le premier besoin de base des réfugiés et migrants est la nourriture pour ne citer que cela. Le Ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale se réjouit de la disponibilité de ce document : « Je voudrais saluer, l’initiative du UNHCR qui a commis cette étude et féliciter le cabinet Altaï pour ce travail très important qui vient d’être réalisé. Nous disposons d’un document qui présente des données. Des causes des mouvements migratoires mixtes ainsi que les recommandations qui permettent de répondre à cette problématique » déclare-t-il dans son discours de clôture. Il souhaite une rencontre avec les partenaires pour élaborer une feuille de route pour l’application desdites recommandations.