La campagne de chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) chez les enfants de 3 à 59 mois est lancée ce samedi, 17 juillet, au centre de santé de Diguel-est, à N’Djaména, par le ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale à travers le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP). Une campagne qui va durer quatre jours.

Chaque année, entre juillet et octobre, les enfants de 3 à 59 mois sont protégés contre le paludisme par la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS). Elle consiste à donner un traitement complet d’amodiaquine et de sulfadoxine-pyriméthamine, de façon à réduire considérablement la morbidité et la mortalité liées à cette maladie dans cette tranche d’âge. La CPS est est une intervention de lutte contre le paludisme recommandée par l’OMS depuis 2012.

D’un seul district sanitaire en 2013, 62 districts sont actuellement couverts par cette stratégie, selon les données du ministère de la Santé publique.

En 2020, plus de 1432 enfants sont décédés du paludisme dans les hôpitaux du Tchad. C’est en moyenne 3 décès d’enfants tous les jours. Et sûrement plus élevé à la maison ou avant d’arriver à l’hôpital, déplore le Directeur général du ministère de la Santé publique, Ismaël Bahar Bachar.

Ismaël Bahar Bachar souligne que le paludisme peut être vaincu. Il n’est donc pas une fatalité. “Des outils efficaces de prévention et de traitement sont disponibles. Il nous reste qu’à nous en approprier, à en faire un bon et large usage afin qu’aucun cas lié à cette maladie ne soit plus enregistré“, instruit-il.