Millicent Mutuli, directrice du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, pour le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a animé une conférence de presse, ce vendredi, 28 janvier 2022, à N’Djaména. C’est une conférence relative à la situation des réfugiés camerounais.


“On a beaucoup fait mais le chemin reste long par rapport à ce qu’il faut faire pour aider les gens”, avoue la directrice du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, pour le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Millicent Muluti qui est venue au Tchad pour s’imprégner des conditions de vie des réfugiés camerounais.
Ce qui reste à faire, ce sont notamment les réponses aux urgences qu’imposent les conditions de vie de ces réfugiés installés sur le territoire tchadien depuis août pour les uns et décembre pour les autres. Pour ce faire, il faut des ressources, précisément financières. Et c’est justement ce dont le HCR a besoin. “Sans ressources on ne peut pas répondre aux besoins des réfugiés”, précise-t-elle.


38 millions de dollars, c’est le montant dont cette agence onusienne en charge des réfugiés a besoin pour pouvoir satisfaire les besoins des 60 mille réfugiés installés au Tchad. Cela, pour six mois. Des appels sont donc lancés pour appuyer le HCR dans cette mission, mais aussi les autres ONG qui interviennent dans cette situation.
Certes, l’urgence est l’assistance aux réfugiés mais le sort de la communauté hôte ne doit pas être laissé de côté, essaie de faire savoir Millicent Muluti qui reconnaît que cette dernière est la première à venir en aide aux réfugiés avec ses propres ressources.
Actuellement, la question de la stratégie d’installation de ces réfugiés est sur la table de négociations entre le gouvernement et le HCR.