19.000 enfants meurent, chaque année au Tchad, de maladies d’origine hydrique (notamment la diarrhée) et 1 enfant sur 5 en souffre au quotidien, a déclaré mercredi le représentant de l’Unicef, Célestin Traoré citant des données d’une étude de 2014 du Programme Eau et Assainissement.

“Au Tchad, les eaux usées ne sont pas suffisamment valorisées et ne font pas l’objet de traitement avant leur rejet”, a déploré M. Célestin Traoré qui s’exprimait à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’eau placée sous le thème “pourquoi gaspiller l’eau?”

Face à cette situation, l’Unicef, l’Union européenne, la Coopération suisse et bien d’autres partenaires ont décidé d’accompagner le gouvernement tchadien à améliorer l’accès à l’eau potable des couches sociales vulnérables.

Au Tchad, le taux d’accès à l’eau potable est seulement de 46%, selon des estimations du ministère de l’Eau et de l’Assainissement. Avec les concours de ses partenaires, le gouvernement veut atteindre au moins un taux d’accès durable à l’eau potable de 60,5% en milieu rural et 70% dans la zone urbaine.