À quelque heure de la fête de Tabaski, le marché de bétail reste pour le moment moins animé que les années précédentes.

Habituellement, les vendeurs de mouton et éleveurs ne manquent pas de la clientèle, où fonctionnaires et particulier se bousculent devant les cabris, destinés au sacrifice.

Une situation qui inquiète les vendeurs qui espèrent bien se tirer d’affaire, comme Abderamne Moumine, vendeur de mouton au niveau de Dembé, derrière le grillage du champ de Fil : « pour cette année, le prix de nos moutons est vraiment abordable. J’ai fait amener plus de mouton, mais l’atmosphère laisse peser un lourd doute sur leur vente. Mais je garde foi », lance-t-il.

Tout compte fait, le facteur majeur est le non-paiement des salaires, beaucoup de fonctionnaires accusent des arriérés de 2 mois. Pour un chef de famille que nous avons joint, son inquiétude est de voir les commerçants doubler le prix ordinaire des moutons.