Le symposium des femmes sur la paix et la sécurité organisé par le ministère de la Femme et ses partenaires au développement, s’est ouvert vendredi 25 juin 2021, à N’Djamena. C’est un espace d’échange qui permettra aux femmes de débattre sur leur rôle et leur place dans le dialogue et le processus de transition en cours.
Mobiliser les femmes tchadiennes autour d’un symposium pour échanger sur la sécurité et la paix durable au Tchad est une première. Placé sous le thème « le rôle et place de la femme tchadienne dans les questions de sécurité et de la paix, avant et après la transition », ce podium vient à point nommer car il s’organise dans un contexte de transition où le Tchad a besoin de l’unité de ses filles et fils.

Les femmes au Tchad, estimées à 52%, constituent une force pour la mise en œuvre d’une nation solide et soudées. « Lorsque les femmes siègent à la table des négociations, les accords de paix ont de plus forte chance de durer », a déclaré la ministre de la Femme, Amina Priscille Longoh.

Pour le Premier ministre, Pahimi Padacké Albert, ouvrant le symposium, la femme demeure incontestablement au centre de la problématique de la paix et de la sécurité dans les sociétés. « Qui mieux que cette femme tchadienne qui a connu les affres de la guerre durant des décennies […] qui mieux que cette femme-là qui peut cultiver la paix et la stabilité dans notre pays », a-t-il encensé les femmes.

Durant trois jours [25 au 27], les femmes, issues des différentes associations, corporations et délégations vont se pencher sur le renforcement de la contribution des femmes dans la recherche de la paix et de la sécurité, faire le plaidoyer ainsi que sur l’ensemble des questions liées à la paix et la sécurité. Les conclusions du symposium irrigueront le dialogue national inclusif qui se profile à l’horizon.
« De ce débat en profondeur, jaillira l’avenir qui éclairera le Tchad » souhaite la présidente d’honneur, Mariam Mahamat Nour.