La Force multinationale mixte (FMM) de la Commission du bassin du Lac Tchad (CBLT) continue de constater les progrès réalisés dans le cadre de son opération dénommée Lack sanity 2 qui prendra fin ce mois de juillet. Après les localités de Baga et Darak, respectivement au Nigeria et au Cameroun, la dernière étape de la mission est la sous-préfecture de Ngouboua, province du Lac, au Tchad.
La sous-préfecture de Ngouboua, située dans le département de Kaya, est connue pour avoir été la première localité tchadienne à être frappée par Boko Haram en février 2015.
Pendant les années suivantes, le groupe terroriste a multiplié les exactions, mettant Ngouboua dans une zone rouge. Cependant, depuis le début de l’opération Lack Sanity de la Force multinationale mixte de la Commission du bassin du Lac Tchad, il y est observé une accalmie.
“La Force nous a sécurisé. Avant, il y avait beaucoup d’attaques de Boko Haram. Depuis quelques mois, la situation s’est améliorée. Elle nous a construit une école primaire mais il n’y a pas encore de collège et lycée’’, indique une habitante.
Une autre, femme de militaire, se réjouit également de la sécurisation de Ngouboua. “La paix est revenue. Mais, il faut que les Etats pensent aux militaires et leurs familles. La vie est devenue trop chère”, se plaint-elle.
Au marché, les commerçants peuvent de nouveau proposer à la vente leurs marchandises. Lesquelles sont difficilement acheminées à Ngouboua au vu du mauvais état des routes et de la fermeture de certains axes pour des raisons de sécurité.
Le préfet du département de Kaya, Mahamat Malah, loue les efforts de cette Force. Il demande aux plus hautes autorités d’assouplir l’accès à certains axes et d’aider à l’aménagement des routes pour faciliter les déplacements et le commerce.