Le Groupement à vocation coopérative Baghara, a organisé la 7ème édition consécutive de la finale de la saison hippique ce samedi 19 mars 2016 au Maïdane de Raf dans la sous-préfecture de Koundoul, à une quarantaine de kilomètres de N’Djamena.

Il s’agit d’une compétition hippique organisée depuis sept ans dans un décor naturel typiquement sahélien. Cette rencontre sportive et touristique a réuni des milliers de personnes autour du jeu et de la découverte du paysage naturel et culturel du Tchad. Comme aux précédentes éditions la septième édition de la saison hippique du Maïdane de Raf a offert aux visiteurs dans la convivialité, la diversité des nombreuses facettes de la culture du pays mêlées de folklore riche en couleur, de fantasia de gastronomie et de ruralité.

La saison hippique suggère aux visiteurs le dépaysement, tel un voyage vers des contrées lointaines de la Pampa, de l’Arabie ou de plaines californiennes. Mais c’est le Tchad, à Raf à 40 km de N’Djamena. C’est le brassage d’une diversité culturelle d’éleveurs nomades et de sédentaires, qui transporte à mille lieux inimaginables avec des rencontres inattendues.

En effet, après une présélection de deux jours, six courses dotées de prix se déroulées notamment de 1 200 m pour les poulains de moins de deux ans et demi d’âge, de 1 400 m pour les chevaux troisièmes des sélections, et pour les chevaux deuxième des sélections, 1 600 m pour les chevaux premiers des sélections, 1 600 m pour les chevaux  « RAS-RAS » et 1 1 600 m pour les chevaux GARGACHES.

Dans chaque catégorie, les premiers gagnent une moto. Et les deuxièmes et les troisièmes remportent des prix. Pour les initiateurs de cet évènement la saison hippique cadre parfaitement avec les objectifs visés par leur association. Selon eux, Baghara vise à soutenir le développement de l’élevage pour le bien-être de ses acteurs, participer à la promotion, la découverte de la diversité culturelle des composantes, et favoriser une prise de conscience du potentiel rural tchadien entre autres. Ils soulignent en outre que diversité culturelle du Tchad, pourtant d’une richesse inouïe à travers les composantes ethniques et la grandeur du pays, peine à être promue et n’est pas véritablement valorisée.

Ainsi observent-t-ils un grand pan de notre culture, les hommes et les femmes qui l’incarnent reste encore à explorer pour l’épanouissement des populations notamment rurales et pour l’éradication de la pauvreté. Le sous-préfet de Koundoul Adoum Mahamat Ahmat se félicite de la réussite de cette activité et appelle les opérateurs économiques à investir dans sa localité.