L’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires) ont signé un accord préliminaire dans la ville portuaire saoudienne de Jeddah pour éviter de blesser les civils, a rapporté jeudi en fin de journée la chaîne Al-Arabiya.
Les parties belligérantes ont souligné que les intérêts du peuple soudanais étaient prioritaires et ont accepté de permettre à tous les civils de quitter les zones assiégées, d’après elle.
L’accord souligne la souveraineté et l’unité du Soudan et salue les efforts de médiation d’autres pays. Il appelle également à l’arrêt de toutes les attaques susceptibles de nuire aux civils, selon la même source.
Les deux parties ont entamé des pourparlers samedi dernier à Jeddah en vue de parvenir à un cessez-le-feu qui faciliterait l’acheminement de l’aide humanitaire d’urgence dans ce pays ravagé par le conflit.
L’Arabie saoudite a envoyé jeudi un quatrième avion d’aide humanitaire à Port-Soudan, transportant plus de dix tonnes de nourriture et de matériel médical, entre autres, a rapporté l’agence de presse saoudienne SPA.
Depuis le 15 avril, le Soudan est le théâtre d’affrontements armés meurtriers entre l’armée soudanaise et les RSF dans la capitale Khartoum et dans d’autres régions, les deux parties s’accusant mutuellement d’avoir déclenché le conflit.
Ces affrontements meurtriers ont fait au moins 550 morts et 4.926 blessés, selon les chiffres publiés début mai par le ministère soudanais de la Santé.