L’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF, paramilitaires) ont accepté jeudi de prolonger de trois jours le cessez-le-feu existant, qui devait expirer jeudi à minuit.
Abdel Fattah al-Bourhane, commandant général de l’armée, a donné son accord initial à la prolongation du cessez-le-feu mercredi en fin de journée pour 72 heures supplémentaires, a déclaré l’armée dans un communiqué, réaffirmant qu’elle avait approuvé unilatéralement la prolongation de cette trêve.
En réponse, les RSF ont déclaré dans un communiqué sur Twitter qu’elles avaient accepté “de prolonger la trêve humanitaire pour 72 heures supplémentaires” à partir de vendredi 0h.
“Nous réaffirmons notre engagement à respecter les termes de la trêve humanitaire, compte tenu de la situation du peuple soudanais et pour faciliter l’évacuation des ressortissants diplomatiques et étrangers”, lit-on.
Si la trêve actuelle n’a pas permis de mettre fin aux combats dans la capitale soudanaise, Khartoum, et dans d’autres régions, elle a néanmoins créé une accalmie qui a permis aux pays étrangers d’évacuer leurs diplomates et leurs ressortissants.
Le conflit armé qui a éclaté le 15 avril entre l’armée soudanaise et les RSF a fait au moins 459 morts et plus de 4.000 blessés à ce jour, selon l’Organisation mondiale de la santé.