Les Forces armées soudanaises (FAS) ont démenti vendredi avoir commis des crimes de guerre lors de leurs affrontements en cours avec les Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires).
“Les forces armées sont une armée nationale dotée d’une doctrine militaire solide qui respecte le droit international humanitaire et ne peut pas commettre de crimes de guerre comme la milice rebelle terroriste”, a déclaré dans un communiqué Nabil Abdalla, porte-parole des FAS.
Le communiqué de l’armée soudanaise fait suite à une déclaration du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, qui a accusé mercredi tant les FAS que les FSR d’avoir commis des “crimes de guerre”.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a exprimé jeudi son rejet des accusations de crimes de guerre portées par les Etats-Unis contre les FAS.
Lire aussi : Soudan : le département d’État des USA alerte sur des crimes de guerre et un nettoyage ethnique
Dans un communiqué, le ministère a indiqué qu’il était surpris par l’accusation contenue dans la déclaration de M. Blinken selon laquelle l’armée soudanaise aurait commis des crimes de guerre, qualifiant cette affirmation de “sans fondement”.
Le Soudan est le théâtre d’affrontements meurtriers entre les FAS et les FSR dans la capitale Khartoum et d’autres régions du pays depuis le 15 avril.