PARIS – Les participants au sommet franco-africain de Paris sur la paix et la sécurité se sont engagés à diminuer le coût des énergies renouvelables en Afrique et lutter ainsi contre les dérèglements climatiques, a indiqué samedi le ministre français du Développement, Pascal Canfin.
Ils ont pris ensemble l’engagement de diminuer le coût des énergies renouvelables par du transfert de technologie et de la recherche publique et privée, de façon à rendre ces énergies accessibles encore plus qu’elles ne le sont aujourd’hui en Afrique, a dit M. Canfin.
Ce que nous créons avec ce sommet, c’est une alliance pour réussir à lutter enfin efficacement contre le changement climatique, a affirmé le ministre lors d’un point-presse.
Cette alliance entre les plus progressistes, c’est-à-dire les Européens, et ceux qui sont les plus vulnérables, à savoir les pays africains et les petites îles, c’est évidemment le coeur de la coalition que nous voulons monter pour réaliser l’accord de Paris en 2015, lorsque la France accueillera la conférence annuelle de l’ONU sur le climat, a-t-il poursuivi.
Pour sa deuxième et sa dernière journée, le sommet de l’Elysée, auquel participent une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains, était surtout consacré samedi aux volets développement et climat. Vendredi, le sujet dominant avait été la sécurité.
Il n’y a pas de développement durable et économique sans paix et le développement durable et économique est lui-même un gage de paix, a déclaré samedi Pierre Moscovici, ministre français de l’Economie. L’Afrique et la France ont besoin l’une de l’autre pour leur croissance, ce qui passe par un dialogue sincère et sans complaisance, a-t-il ajouté.
(©AFP / 07 décembre 2013 15h03)