Le sommet du G5-Sahel qui se tient ce vendredi, 9 juillet 2021 par visioconférence sera riche en décisions concernant l’espace Sahel. Joint par nos confrères de la voix de l’Allemagne, le ministre tchadien des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene a énuméré les grands points de cette rencontre de grande envergure.

Plus que quelques heures et le sommet du G5-Sahel sera lancé. Ce sommet qui verra la participation du chef de l’Etat français Emmanuel Macron, avec à ses côtés le président nigérien Mohamed Bazoum permettra de mettre en exergue deux grands points concernant le futur du G5-Sahel.

Selon Chérif Mahmat Zene, ministre tchadien des Affaires étrangères et des tchadiens de l’extérieur, ce sommet sera d’abord axé sur « l’évaluation de la situation sécuritaire dans l’espace du G5-Sahel et à la lumière du dernier sommet qui s’est tenu à N’Djaména, évaluer à la fois les décisions prises en février dernier et constater également les avancées et les insuffisances. Mais aussi, le sommet fera le point sur la restructuration de la force Barkhane annoncée par la France ».

Naturellement, le deuxième point qui fera l’objet de cette rencontre, sera « l’examen de la question de la désignation du nouveau secrétaire exécutif du G5-Sahel », a-t-il annoncé.

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Mais quel sera le futur de Barkhane ?

Le sommet qui se tient par visioconférence sera l’occasion pour le président français Emmanuel Macron d’expliquer à ses homologues son idée de la restructuration de la force Barkhane. « L’idée est de passer d’une opération militaire à un dispositif de coopération », rapporte le journal français Lepoint.fr. L’objectif est aussi de diminuer la moitié des troupes françaises présentes dans l’opération Barkhane.

Probablement, à l’issue de ce sommet, les chefs d’Etats du G5-Sahel avec leur partenaire français verront dans quelle mesure le centre de gravité du futur dispositif militaire français va être déplacé de N’Djaména à Niamey. Ceci, pour se rapprocher davantage de la zone dite des trois frontières (Burkina-Mali- Niger). Selon Chérif Mahamat Zène, ce ne sont pas toutes les troupes françaises placées à N’Djaména qui doivent partir. « Une partie va rester. Ce qui va partir, c’est le commandement opérationnel ».