Faisant face aux journalistes, l’association « Soleil Levant » a exprimé clairement son objectif. C’est celui de lutter énergiquement contre les différents types d’hépatite afin d’arrêter leur progression au sein des populations tchadiennes. C’était lors d’une conférence de presse animée le mardi 16 août 2016, à la maison des médias du Tchad.
Selon le président de l’association M. Rangar Ndjémadjim, cette lutte doit se faire à travers la création d’un élan de solidarité entre les personnes porteuses de virus d’Hépatite ; sensibiliser les populations pour les conscientiser sur la nécessité de connaitre leur sérologie ; défendre les droits des personnes porteuses du virus de l’hépatite ; faire des plaidoyers auprès des hautes autorités en vue de faciliter l’accès au service de dépistage, du suivi biologique et du traitement des personnes atteintes par cette maladie.
États des lieux des hépatites au Tchad
Au Tchad, les hépatites n’ont pas encore connu une enquête de séroprévalence comme dans le cas du VIH/SIDA. Nonobstant, les données dont dispose Soleil Levant montrent que l’hépatite est assez fréquente et environ 10% de la population est porteuse.
Aussi, informe M. Rangar, une enquête de séroprévalence de l’Hépatite B dans les 13 garnisons militaires donne ce chiffres : Bol 6,7% ; Koumra 8,0% ; Kalaït 9,4% ; Moussoro 10,5% ; Amdjarass 11,7% ; Bongor 12,0% ; Abéché 12,8% ; Mongo 13,5% ; N’Djaména 13, 9% ; Amtiman 14,3% ; Fada 17,3% ; Moundou 19, 7% et Sarh 22,5%.