REPORTAGE – A N’Djamena, les vendeuses de légumes se battent quotidiennement pour vendre leur marchandise. Mais depuis peu, elles déplorent le comportement des agents municipaux.

Elles n’en peuvent plus. Tous les jours, les vendeuses du marché se disent victimes de l’arnaque des agents de la police municipale. Elles payent une taxe de “droit de place”. Les fonds collectés devraient, selon elles, permettre à aménager leurs lieux de travail. Mais cela n’aurait jamais été fait. « Collecter deux à trois fois des pièces de près de 500 FCFA par jour et mettre sur leur compte personnel n’est pas chrétien », lâche Falmata, l’une des vendeuses.

Ces commerçantes sont mères et se battent pour subvenir aux besoins de leurs familles. Mais avec le comportement des agents municipaux, elles se retrouvent sans bénéfice et avec des pertes. De son côté, la municipalité n’a pas donné suite à nos nombreuses sollicitions.