Les problèmes qui entravent le développement des jeunes, et leur implication en milieu professionnel ont fait l’objet d’un échange. Le débat s’est déroulé entre quelques jeunes leaders des associations et membre de la société civile le 23 janvier. C’est une initiative du mouvement citoyen Le Temps dénommée “café des leaders”.


Pourquoi la jeunesse tchadienne peine à intégrer le milieu professionnel ? Quand cela prendra-t-il fin ? Quelle stratégie adoptée pour permettre l’insertion des jeunes dans la gestion du pays en générale et des ressources financières en particulier ? Des questionnements qui ont amené quelques jeunes à se retrouver au tour de la table. Si la jeunesse commence à dénoncer la gestion des affaires publiques, c’est qu’elle a franchi un pas, estime le coordinateur du mouvement citoyen le Temps, Kemba Didah Alain. « A l’heure actuelle, il est question de sensibiliser cette catégorie de jeunes à comprendre qu’il s’agit d’une réclamation des conditions de vie. Le contexte actuel veut qu’on aille au-delà des réseaux sociaux », déclare-t-il.

Pour le défenseur des droits humains, Mahamat Nour Ibédou, la jeunesse doit attacher du prix à ce combat. «Si la jeunesse veut y arriver, elle doit accepter de faire un sacrifice. Elle doit surmonter la peur… Si elle se limite à des dénonciations telles que point de presse, conférence de presse et autres, elle n’aboutira pas à gain de cause», a-t-il indiqué.

Le ”café des leaders” est un espace qui se veut un programme d’échange et d’expériences entre jeunes et acteurs de la société civile. C’est aussi un cadre d’apprentissage entre jeunes. L’objectif selon le coordinateur, Kemba Didah Alain est de donner la chance aux jeunes de s’exprimer sur les problèmes en général et ceux qui freinent l’épanouissement de la jeunesse. Le mouvement citoyen Le Temps compte organiser ce type d’échange chaque weekend.