Les grosses pluies qui s’abattent depuis quelques semaines sur la capitale tchadienne plongent la population dans le désarroi. Plusieurs habitants se trouvent sans abri. Le gouvernement tchadien vole au secours en distribuant des vivres, mais les sinistrés demandent plus.

Dans les quartiers périphériques de N’Djamena, des milliers d’habitants se retrouvent sans abri, sans nourriture et sans couverture. Cette situation fait suite à l’inondation causée par les grosses pluies qui tombent sur le Pays depuis quelques semaines.  

En guise d’assistance, le gouvernement tchadien vole au secours de ces sinistrés en leur distribuant des vivres. Sur le terrain, les besoins qui sont légion sont loin d’être couverts par ces aides. Les sinistrés attendent un peu plus du gouvernement et de ses partenaires.

Selon le sociologue Mbété Felix, appuyer les sinistrés en alimentation est une bonne chose mais il faut également penser à répondre aux autres besoins. « Le besoin de l’homme n’est pas qu’alimentaire. C’est déjà bon que le gouvernement appuie ces personnes vulnérables en produits alimentaires mais ce n’est pas suffisant. Il leur faut des vêtements, des toits, des couvertures sanitaires. Ils ont également besoin de protéger ces enfants et femmes là contre les violences vues qu’ils sont exposés. Même si l’alimentation est le besoin fondamental, se couvrir des intempéries et avoir le minimum pour se coucher font également partis des besoins primaires de l’homme et donc je pense qu’il faut à la fois penser aux nourritures mais aussi aux articles non alimentaires », affirme t’il.

Il est toujours possible de prévenir les inondations et éviter de tels phénomènes, estime Mbété Felix. « Il faut que la mairie, les autorités publiques, le gouvernement en charge de l’urbanisme commencent déjà à planifier et prévenir les futures inondations parce que depuis que nous sommes nés nous sommes dans des inondations régulières. Or l’homme à cette intelligence de pouvoir prévenir les choses. Malheureusement on oublie ce besoin important », conclut le sociologue Mbété Felix .