N’DJAMENA, 20 novembre (Xinhua) — Les Tchadiens observent, mercredi et jeudi, deux jours de deuil national en la mémoire de Monseigneur Mathias Ngartéri Mayadi, archevêque de la capitale, décédé mardi dans l’avion médicalisé qui l’évacuait sur Lyon, en France.

L’archevêque de N’Djaména, le plus haut dignitaire de l’église catholique au Tchad, avait été victime d’un accident cérébral vasculaire qui l’a alité depuis une semaine.

Les drapeaux sont mis en berne sur tout le territoire national du Tchad et les activités à caractère festif interdites. Beaucoup d’écoles confessionnelles n’ont pas ouvert leurs portes ce mercredi matin.

Toutes les radios et télévisions du pays ont suspendu leurs programmes habituels et laissent tourner en boucle des chansons religieuses.

Monseigneur Mathias Ngartéri Mayadi, premier évêque du Tchad, était connu pour être un homme de dialogue et de paix qui a réussi à instaurer (avec les leaders des autres congrégations religieuses du pays) une journée nationale de la paix par la prière le 28 novembre de chaque année, à faire restaurer la cathédrale de N’Djaména, ainsi qu’à lancer la construction d’une basilique dans la capitale avec l’aide du gouvernement.

Dans un communiqué publié mardi par son directeur de cabinet, le président Idriss Déby Itno “a salué la mémoire de l’illustre disparu et présenté ses condoléances à l’ensemble des hommes de Dieu de la République”.