Le directeur général adjoint du ministère de la Femme et de la Protection de la Petite Enfance, Mahamat Soungui Ahmed a effectué le 23 août, une visite dans quelques centres sociaux de la ville de N’Djamena. Objectif, s’imprégner des conditions de travail du personnel de ces centres.

Pour la première étape, 4 centres sociaux ont été visités sur les 9 que compte la ville de N’Djamena. Ces structures construites depuis l’époque coloniale jouent un rôle important souvent méconnu du grand public. «  Le centre social, c’est un service préventif qui est au service de la population et vient en aide aux personnes démunies notamment les enfants, les femmes et les personnes en situation de handicap », explique madame Marie-Claire, responsable du centre de santé n°7 de chagoua. Par ailleurs, ces centres travaillent dans le « placement des enfants en faisant des enquêtes sociales et en formant ceux qui sont sans emploi ».

Malgré ces missions louables, ces centres sociaux évoluent dans des conditions difficiles. « Regardez la structure, elle est fatiguée. Elle ne reflète pas l’aspect d’un social social. Ça fait trois années que nous n’avions pas l’électricité. En plus de cela, le personnel est incomplet et manque cruellement de moyens de travail. Nous avons besoin de matériel de protection en cette saison de pluie d’autant plus que lorsqu’il pleut, le centre est dans l’eau », déplore la responsable dudit centre. En présence du DGA du ministère de la Femme et de la Protection de la Petite Enfance, Marie-Claire liste point par point les besoins de sa structure.

Au centre social n°3 situé à Paris-Congo, les différents responsables du ministère font le même constat. Il s’agit notamment de la vétusté du bâtiment et l’insuffisance des moyens de travail. «  Nous ne recevons pas des cas sociaux. Pour gérer les enfants de la rue, rapporte Madame Dorio Neloumta Nadège au DGA, nous sommes obligés de mettre la main à la poche pour les trouver quelque chose à manger. Notre centre compte 18 agents et certains iront bientôt à la retraite. L’électricité vient rarement et quand il pleut, c’est l’inondation totale ».

Cap a été ensuite mis sur les centres sociaux n°2 et 4 situés respectivement aux quartiers Leclerc et Klemat. Ils sont placés sous la responsabilité de Diguet El-hadji et Zahra Birémé. Le premier compte 11 agents, et le second, 6 agents. Ces centres présentent la même situation. Le DGA du ministère de la Femme et de la Protection de la Petite Enfance prend bonne note et promet de transmettre à qui de droit les différentes doléances.

NDALET POHOL-GAMO