On dirait l’accalmie que nous avons connue la semaine dernière ne fût que passager et trompeur, comme si les commerçants se sont entendus pour faire plaisir au Premier Ministre Kalzebeut Payimi Debet. Qui dans une sortie médiatique la semaine dernière a clamé haut et fort que la pénurie serait de l’histoire ancienne compte tenu des réserves disponibles.

Que-neni, quelques jours de repos et cela même de façon disparates, et voila que le carburant se fait rare dans la capitale. Au dépens des jours et des humeurs des marketeurs véreux, un jour, c’est du gas-oil qui manque et un autre c’est de l’essence. Certaines stations de la place n’ont pu fonctionner plus de trois jours de suite, et même s’ils ont été livrés, la ration se tourne autour de 5 000 à 6 000 litres de carburants qui s’évaporent en quelques minutes. Tellement le manque et le besoin est là, dès qu’une station est livré c’est le “bouche à oreille” qui se met en route, ça ne prend qu’une dizaine de minutes pour que d’immense files d’attentes se constituent.

Les citoyens en ont plus que marre d’être pris en otage et être l’objet de caprice des vendeurs d’essence cupides, qui créent une situation afin de se mettre plein les poches. L’État doit prendre ses responsabilités au risque de frustrer plus d’uns et conduire à l’irréparable.