Ils sont nombreux à se lancer dans différentes activités génératrices de revenus pendant les vacances. Objectif, prendre en charge leur scolarité et subvenir aux besoins vitaux.

Dingamnodji Aristide fait partie de ces nombreux jeunes qui prennent d’assaut les rues de la capitale à la recherche des clients. Depuis son quartier Kamda dans le 7e arrondissement, le jeune qui passe pour la classe de terminale vend des chaussures. Il ne se plaint pas de ses revenus car, selon lui, le peu qu’il gagne couvre ses charges scolaires.

Les difficultés pour son genre d’activité ne manquent pas mais son seul but est d’aider ses parents et subvenir à ses besoins.  « En cette période de la covid-19 , ce n’est pas facile pour nous les petits commerçants. La clientèle est rare», s’inquiète-t-il.

A l’image du jeune Aristide, ils sont nombreux, tous issus de différentes familles qui se débrouillent dans les petits commerces pour faire face aux difficultés quotidiennes.

Assise devant sa table situé non loin du lycée de Walia, dans le 9ème arrondissement de N’Djaména, Mékila Léonie est une fille mère de 18 ans. Elle se bat en vendant le manioc afin de préparer sa rentrée scolaire. « Je suis l’ainée de ma famille et mère à mon âge mais cela ne constitue pas un handicap et je n’arrêterais pas l’école peu importe les raisons», soutien-t-elle avec détermination.        

Nano Nadège (Stagiaire)