N’Djamena dispose des abribus depuis 2016. Ces installations qui embellissent la ville et qui devraient protéger contre le soleil et les intempéries ne sont pas entretenues et se détériorent.

Fruit de la coopération tchado-turque, les abribus étaient pour les N’Djamenois, jusque-là une nouveauté. Mais deux ans après leur implantation dans la capitale, les abribus sont en train de s’abîmer. Ils sont implantés sur les grandes artères de la ville  et servent d’accessoire ainsi que de protège aux usagers du transport en commun en attente aux arrêts bus. A cette fonction première, s’ajoute celle de panneau publicitaire.

Partout où ils sont disposés, le constat est le même. La plupart de ces abribus sont hors d’usage. Les panneaux vitrés qui doivent servir de panneaux de publicité sont hors d’usage car les vitres sont brisées ou cassées laissant le cadre vide. Les bancs métalliques ne sont pas du reste ; eux-aussi mal vissés cèdent sous le poids des usagers.  Cette détérioration précoce est la résultante d’un travail fait à la va-vite et du manque d’entretien, normalement l’apanage de la Mairie centrale. Ce qui est déplorable c’est que cette dernière  et les N’Djamenois ne connaissent pas l’utilité et l’importance de ces abribus. Pourtant ces installations peuvent régénérer des ressources financières surtout grâce aux panneaux d’affiche publicitaire dont elles disposent.

Pour éviter que ces abribus ne disparaissent du paysage tchadien et n’djamenois de surcroît, la Mairie centrale est invitée à mettre sur pied une équipe chargée de l’entretien de ces accessoires publics. La population doit également faire bon usage de ces biens communs.