Les lieux de service sont un monde cosmopolite où, chevronnés, jeunes employés et stagiaires travaillent ensemble. Mais malheureusement, il se trouve que le conflit de générations y sévit.
Les services publics sont un monde où fonctionnaires de tous âges travaillent pour la satisfaction de l’intérêt général. Ce qui doit prévaloir dans ces structures, c’est la bonne collaboration. Mais, les coulisses des services publics démontrent que les travailleurs ne sont pas en bonne odeur de sainteté à cause du conflit de génération. Partout dans les services, on trouve deux catégories de travailleurs : les chevronnés ou expérimentés généralement appelés anciens et les nouvelles recrues notamment les jeunes fraîchement diplômés. Entre ces deux catégories d’agent, le climat de travail n’est pas toujours tendre. C’est parfois un climat de méfiance, de menace et d’intimidation qui prévaut.
D’un côté, les chevronnés, censés accueillir et orienter les jeunes nouvellement recrutés et affectés dans le service, voient en ceux-ci une menace pour leur poste. Ils pensent que ces jeunes recrutés seront leurs probables remplaçants. Cette intention les amène à se renfermer et à refuser de partager toutes connaissances et tous secrets du service. Les jeunes sont traités de bon à rien, d’incompétents, de farceurs du fait qu’ils incarnent une nouvelle génération ne partageant pas la même méthode de travail des anciens.
De l’autre côté, les jeunes recrutés avec de gros diplômes trouvent en les anciens des agents d’un autre âge avec de méthodes de travail révolues. Ces jeunes agents voient en eux un danger pour leurs vies et leurs carrières. Par crainte ils se réservent d’étaler leurs connaissances. Finalement ceux qui sont appelés à travailler main dans la main pour l’intérêt général se regardent en chien de faïence.
De toute façon une telle crainte ne favorise pas la bonne collaboration. Qu’on soit ancien ou nouveau, vieux ou jeune, on est appelé à travailler main dans la main pour l’intérêt tout en sachant que, l’administration est une continuité.