En prélude de la Journée internationale des veuves, édition 2019, la fondation Tchad Helping Hands a organisé ce samedi 22 juin, une conférence de presse pour évoquer les difficultés des veuves au Tchad.

A la veille de la 3ème édition de la célébration de la Journée internationale des veuves, la fondation Tchad Helping Hands qui se préoccupe des conditions précaires des veuves au Tchad, a expliqué aux journalistes, à travers une conférence de presse, les problèmes auxquels sont confrontées ces femmes.

Selon la présidente de la fondation, Amina Priscille Longoh, au Tchad, les veuves souffrent de discrimination, d’atrocités et ont des difficultés à entrer en possession de ce qui leur revient de droit, après la mort de leurs maris.  « Tout change après la mort de l’homme » constate le président du comité d’organisation, Mahamat Mahmoud Adji. D’où le thème de cette année : « Femme veuve face au défi de l’autonomisation ». En plus des problèmes d’injustice qu’elles subissent, les veuves éprouvent des difficultés à subvenir à leurs besoins ainsi que ceux de leurs enfants.

La célébration de cette journée permet de faire connaitre les problèmes des veuves et d’apporter des solutions concrètes pour leur épanouissement. Dans ce sens, la fondation Tchad Helping Hands plaide auprès du gouvernement et des bailleurs pour soutenir les veuves directement ou à travers les différentes associations.

Une journée de plaidoyer

Le 23 juin, est institué depuis 2010 par l’ONU comme  la Journée internationale des veuves. Au Tchad, cette journée est célébrée depuis 2017. L’édition 2019 est célébrée demain, dimanche 23 juin au palais du 15 janvier en présence des plus hautes autorités du pays.