SONDAGE – En cette période de canicule, la coupure répétitive d’électricité à N’Djamena exaspère des Tchadiens. La SNE parviendra-t-elle à résoudre cette situation. Vous avez la parole.

Le délestage récurrent écœure des Tchadiens. Il est difficile pour la Société nationale d’électricité (SNE) de fournir de l’énergie 24 heures sur 24 à ses abonnés. Une incapacité qui refait surface à chaque période de canicule dans la ville de N’Djamena.

En ce mois d’avril, avoir de l’électricité pendant 48 heures est devenu un luxe pour des habitants de la capitale tchadienne. Dans certaines communes, le courant n’est fourni qu’une seule fois chaque quatre jours, dans d’autres une fois en une semaine.

Des promesses non tenues

Ce délestage répétitif est régulièrement dénoncé par des Tchadiens. Malgré les différentes annonces. En septembre 2017 par exemple, le Tchad avait annoncé la construction d’une centrale électrique hybride de 100 megawatts à N’Djamena par les Émirats arabes unis.

Après une vague de révoltes des abonnés de la SNE, en 2018, Jean Paul Mbatna, alors directeur général de la société, avait confié à l’époque à Tchadinfos que « la SNE avait prévu un certain nombre de solutions définitives et durables » au problème. Deux ans plus tard, rien n’a changé.

Aujourd’hui, la couverture électrique de N’Djamena est entre 96 à 100 megawatts. Mais, la production tourne autour de 60 megawatts, largement inférieure à la demande. Conséquence : la SNE peine toujours à satisfaire totalement ses clients. Sera-t-elle un jour capable de résoudre définitivement le problème ?