Pour éviter la propagation de la pandémie du coronavirus, les policiers ont fait une descente musclée au bord du fleuve Chari ce lundi pour disperser les personnes qui s’y trouvent.

C’est la débandade au bord du fleuve Chari. Alors que les autorités du pays ont interdit le rassemblement de plus de 50 personnes, le bord du fleuve Chari est devenu en ce moment de canicule un lieu d’affluence des jeunes. Ce lundi 30 mars, les éléments du Groupement mobile d’intervention de la police (Gmip) ont fait leur descente sur place pour les disperser.

En culotte, en robe, en maillot de bain etou complètement nus, ces adolescents se sont retrouvés sur le bord du goudron non loin du “Rond point double voies” sans se rendre compte, abandonnant leurs habits à la au bord du fleuve.

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C’est en faisant usage des gaz lacrymogènes que les policiers ont réussi à disperser les jeunes. Malgré tout, juste après des forces de l’ordre, le bord du fleuve Chari s’est retrouvé bondé des jeunes filles et garçons qui n’ont visiblement pas peur de la menace policière.