Pour lutter contre la propagation du coronavirus, le gouvernement envisage d’ordonner la fermeture des magasins qui ne vendent pas les produits viviers.

Les marchés constituent des lieux de regroupement par excellence. Mais « il n’est pas possible pour les vendeuses de se mettre à distance d’un mètre les unes des autres » comme le recommande l’une des “mesures barrières” contre le coronavirus, a expliqué Achta Djibrine Sy, ministre tchadienne du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, à l’issue d’une réunion tenue le dimanche 22 mars avec les opérateurs économiques et la société civile.

Entretemps, le gouvernement a interdit l’attroupement de plus de 50 personnes dans tout le pays et les marchés continuent d’attirer plus du monde. Faudrait-il les fermer ? La ministre semble exclure cette hypothèse. Selon elle, la décision envisagée serait plutôt de “fermer des boutiques qui vendent des articles et des produits qui ne sont pas indispensables”.

“On va privilégier les alimentations et le commerce des produits alimentaires et des produits de première nécessité de manière générale”, a précisé Achta Djibrine Sy.

Pour l’instant, rien n’a été définitivement arrêté. Dans les prochaines heures, la Cellule de veille et de sécurité sanitaire tranchera sans doute sur la question.