Tué il y a quelque mois à Kousseri au Cameroun, les parents du jeune humoriste tchadien, Colonel Dinar exigent que la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue.  

Sa mère se lamente tous les jours. Les promesses des gens faites au décès de Dinar ne sont pas tenues, regrette sa famille. Décédé le 18 février dernier,  Abdelsalam Mahamat Alias Colonel Dinar laisse un vide difficile à combler pour sa famille.

Selon Aché Mahamat Adam, la grande sœur du défunt colonel Dinar, leur mère, de troisième âge, est même au bord d’une crise de démence. Elle confie que Abdelsalam Mahamat était un grand trésor pour la famille. Leur mère Fatouma Mahamout n’arrive donc pas à supporter la disparition de son fils. Elle passe des nuits blanches occasionnant des crises qui l’emmènent à crier pour demander à voir son enfants, relate Aché. “Depuis le décès de mon frère, personne n’est revenu se  manifester à sa famille, ni les autorités administratives  ni ses amis. Nous voulons que justice soit faite pour la suite de cette affaire”, affirme-t-elle .

La mort de l’artiste est un coup très dur pour sa famille. “Abdelsalam Jouait un rôle très important dans la famille. Il s’occupait de sa femme et ses deux enfants mais aussi de toute la famille. Maintenant, même ses enfants ne sont pas inscrits à l’école. Ils ne peuvent pas être soignés quand  ils sont malades. Il s’occupait des études d’un de mes cadets à l’étranger. Même la santé de notre mère s’aggrave”, déplore sa sœur Aché Mahamat Adam sa sœur.