La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale a approuvé un investissement de 37,3 milliards de FCFA pour financer les projets dans la sous-région, annonce un communiqué de la BDEAC publié jeudi à Brazzaville à l’issue de la deuxième réunion du Conseil d’administration.

Les projets concernent, entre autres, la création d’une industrie de production de pâtes alimentaires au Cameroun, la construction d’une usine d’huile de palme et d’une savonnerie au Gabon et l’installation d’une usine de fabrication de produits laitiers au Tchad.

Les infrastructures routières trans-frontalières entre le Tchad et le Niger font également partie des priorités que s’est fixées la banque pour faire de cette zone un seul espace économique.

“Le contenu de ces projets est conforme aux missions de la BDEAC qui accompagne les États dans leurs efforts de lutte contre la pauvreté à travers, notamment, la promotion de la sécurité alimentaire, la facilitation des échanges humains et commerciaux, l’accès à une énergie fiable à coût raisonnable, ainsi que la création d’emplois dans le cadre d’initiatives privées et de partenariats public-privé”, indique le communiqué.

Les indicateurs de performance sont positifs avec, notamment, un résultat d’exploitation de l’ordre de 543 millions FCFA contre un objectif de 502 millions, soit un taux de réalisation de 108 pc, note le communiqué.

Selon le président du Conseil d’administration, Michaël Adande, la BDEAC a engagé des réformes importantes qui lui permettront de mobiliser les ressources appropriées convenant aux États et aux opérateurs économiques de la sous-région.

En effet, l’audit réalisé en 2008, dans le cadre de l’accord de partenariat économique avec le Fonds régional, avait enregistré quelques faiblesses structurelles et organisationnelles rendant nécessaires et urgentes les réformes institutionnelles.

Le financement des projets d’infrastructures fait partie des fondamentaux que l’institution communautaire a inscrits dans son plan stratégique 2013-2017, adopté en avril dernier, en vue du développement socio-économique de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).