N’DJAMENA, 11 mars (Xinhua) — Le verdit sera rendu le 25 mars dans le procès des dignitaires de la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS), la police politique de l’ex-président tchadien Hissène Habré, a annoncé mardi Yenan Timothée, président de la cour d’appel de N’Djaména.

Cette mise en délibéré intervient après les plaidoiries des avocats des accusés contre lesquelles le ministère public a requis, la semaine dernière, soit des peines lourdes allant de 5 ans de prison à la prison à perpétuité avec travaux forcés, soit l’acquittement pur et simple.

Fin janvier, les avocats des parties civiles avaient réclamé à chacun des accusés la somme de 150 millions de FCFA (environ 300.000 dollars) à titre de réparation de dommages subis par les 7.000 plaignants.

La vingtaine des figures de la répression sous Habré sont accusés d’assassinats, tortures, séquestrations, détentions arbitraires, coups et blessures volontaires, cours et blessures mortels et autres actes de barbarie.

M. Habré a été inculpé, le 3 juillet 2013, de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et torture par les juges d’un tribunal spécial siégeant à Dakar, capitale du Sénégal, où il vit depuis près de 24 ans.