La Coordination des actions citoyennes Wakit Tamma dans un communiqué de presse, condamne avec la dernière énergie la répression et les traitements dont les retraités, veufs et orphelins ainsi que les handicapés ont été l’objet cette semaine.

Le communiqué indique que les personnes de troisième âge, des retraités, manifestant pacifiquement pour revendiquer le paiement de leurs pensions de retraite, sont l’objet de “répressions policières brutales”, comme cela s’est produit à N’Djamena le 21 juillet dernier. “Du fait de cette brutalité indigne, onze (11) vieilles personnes et un (1) jeune homme se retrouvent sous assistance médicale sans aucune prise en charge adéquate. Si l’on ajoute que le jeune a de surcroit perdu la vue, ayant été éborgné, l’indignité ne peut être qu’à son comble”.

Dans le même communiqué, Wakit Tamma s’indigne du sort réservé aux personnes handicapées qui sont allées à Kousseri au Cameroun et refusent de rentrer. Le mouvement souligne qu’il est “inconcevable que des forces de défense et de sécurité puissent exiger que des handicapés, se rendant à Kousseri au Cameroun voisin, de se délester de leurs tricycles et d’effectuer ce déplacement à l’étranger en rampant”. La liberté d’aller et de revenir serait-elle interdite aux personnes handicapées ? Ces handicapés ont, à juste titre, bravé l’interdiction et refusent, depuis lundi 19 juillet, de rentrer à N’Djamena, quoique abandonnés à eux-mêmes et à la merci des intempéries, relève le communiqué.

La Coordination des actions citoyennes Wakit Tamma rappelle donc l’Etat tchadien à ses responsabilités sociales et politiques.