La mission de l’Organisation internationale pour les migrants (OIM) a organisé ce lundi 20 septembre dans un hôtel de la place un atelier de formation sur le mécanisme national de référencement et de procédures opérationnelles standards sur la lutte contre la traite des personnes au Tchad.

Le chargé de Migrant Protection et Assistance de l’OIM Jean-Claude Bashirahishize a indiqué que cette formation vient s’ajouter à la liste d’une série d’autres formations qui seront menées dans les jours à venir y compris à l’endroit des médias, qui “jouent un rôle important dans ce domaine”.

“Cette formation est participative. Elle s’attèlera à fournir des connaissances théoriques et pratiques sur la lutte contre la traite au regard de la loi tchadienne. Vous serez d’accord avec moi, il ne suffit pas seulement qu’une loi soit promulguée, faut-il aussi qu’elle soit disséminée aux destinataires finaux, justiciables et pourvoyeurs de justice », justifie Jean-Claude Bashirahishize.

Rotta Dingammadji Carlos, président du Comité Technique Multisectorel (CTM) relève que dans les réseaux sociaux les jeunes ont été mobilisé du Sud, de l’Est vers le Nord pour le prétexte que le bonheur se trouve ailleurs. Mais ils ne savent pas qu’ils vont pour être exploités, être soumis à des traitements barbares. “La formation qui sera donnée aujourd’hui portera sur la notion basique de la traite des personnes au Tchad. Cela va vous permettra de maitriser les concepts de la traite, à faire la différence entre la traite des personnes et le trafic illicite, comment assurer les quatre P (Protection, Prévention, Poursuite et Partenariat) », a-t-il déclaré.

Les participants à l’atelier de formation sur le mécanisme national de référencement et de procédures opérationnelles standards sur la lutte contre la traite des personnes au Tchad sont les membres du Comité Technique Multisectorel (CTM), les magistrats et les officiers de la police judiciaire (OPJ).