Autour du Premier ministre de transition, les membres du haut-comité national de sécurité alimentaire et de gestion des crises se sont réunis ce 25 février. L’irrégularité des pluies, inquiète le haut-comité, qui appelle les partenaires du pays à l’aide.   

Au vu de  l’impact des changements climatiques, la répartition des pluies dans le temps et dans l’espace se trouve souvent irrégulière année après année, alerte le Premier ministre de transition, Pahimi Padacké Albert.

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De façon structurelle, ajoute le PM,  avec une agriculture dépendante des aléas climatiques, « si nous n’arrivons pas à un investissement de fonds dans la maitrise de l’eau, il est à craindre que nous nous retrouvions, chaque année, en train d’examiner les mêmes questions dans des mêmes termes », s’inquiète-t-il . «  C’est une situation qui interpelle donc le gouvernement naturellement et ses partenaires quant à la nécessité de mobiliser des ressources et d’investir notamment dans la maitrise de l’eau. Particulièrement dans la zone sahélienne », indique-t-il.

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Il s’agit de sauver des vies, dit Pahimi Padacké Albert. « Parce que le conjoncturel, nous l’avons chaque année à un degré ou à un autre. Mais particulièrement la répartition des pluies a été si mauvaise que les populations affectées sont  beaucoup plus nombreux ».

Avec la contribution des différents membres du haut-comité national de sécurité alimentaire et de gestion des crises, Pahimi Padacké Albert, souhaite qu’une solution durable soit trouvée. «  Naturellement, il faut que nous arrivions à mettre en place de façon structurelle un schéma qui fasse en sorte que nos populations soient en capacité de produire de l’alimentation humaine et pour bétail avec ou sans bonne pluviométrie. C’est le défi qui nous interpelle tous », lance-t-il.

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