Réunis en assemble générale extraordinaire ce samedi 02 juillet à la bourse du travail, les agents de l’Anader (Agence nationale de développement rural) donnent trois jours aux autorités pour payer leurs arriérés de salaire des années 2016, 2017 et 2018.

Ces agents des ex-institutions fusionnées en Anader revendiquent 36 mois d’arriérés de salaire correspondant aux années 2016, 2017 et 2018 qui s’élèvent à plus de 2 milliards de francs CFA. Ils accordent 72 heures à partir de ce lundi 4 juillet au liquidateur des ex-institutions fusionnées en Anader pour s’exécuter.

Pour le porte-parole de ces agents, Djionro Bembon, les démarches ont été menées et le blocus réside actuellement au niveau du liquidateur.  Pour le porte-parole, l’Inspection Général d’État (IGE) a diligenté une mission au sein de leur institution d’où les recommandations « strictes et fermes » ont été données aux services compétents du ministère des Finances et du Budget pour le payement des arriérés de salaire. En plus de cela, leur ministère de tutelle ainsi que le Secrétariat Général de la primature ont écrit au ministère des Finances pour le payement mais jusque-là rien, après 5 ans de revendications.

En effet, dans une réforme engagée par le ministère de l’agriculture, une Agence nationale de développement rural (Anader) a été créée en décembre 2016  en lieu et place de l’ONDR (Office national de développement rural), de la Sodelac (Société de développement du Lac) et du PNSA (Programme national de sécurité alimentaire) qui sont dissous. Ainsi un administrateur liquidateur est nommé par le conseil d’administration à l’Anader pour liquider les passifs de ces anciennes structures (arriérés de salaire, indemnités des agents, les marchés approuvés des engrais, les factures des semenciers, les fournitures, etc.) qui lui ont été transférés.