La section syndicale de la direction générale des impôts a annoncé la cessation des activités des agents. Elle appelle les responsables du ministère des Finances et du Budget à la table de négociation à la suite des revendications émises. Cette décision annoncée par le président de la dite section, Mahamat Hassan Aguid intervient après une assemblée générale tenue ce matin.


Après un préavis lancé le 24 juin dernier et plusieurs démarches entreprises par la section auprès de la hiérarchie sans succès, la section syndicale de la direction générale des impôts décide d’entrer en grève sèche à compter de ce jour jusqu’ au vendredi 8 juillet 2022. Ils revendiquent l’amélioration des conditions de travail et de vie des agents de cette institution.

Le motif de cette grogne, selon Mahamat Hassan Aguid, est que la direction générale des impôts ne dispose pas d’une structure appropriée pour le travail. Il confie qu’ils sont menacés depuis quelques mois par la police pour l’un de leurs locaux situé à côté du lycée Felix Eboué. S’ajoute à cela le manque des matériels de travail. Pour le secrétaire général de cette organisation syndicale, « les conditions de travail constituent un indicateur de performance ».


A travers cette grève, le gouvernement est aussi interpellé pour une amélioration des conditions de vie des agents comme l’assurance maladie, la pension pour les retraités. La section syndicale de la direction générale des impôts estime que l’Etat doit mettre les agents des impôts hors de toutes les tentations.


La section syndicale de la direction générale des impôts entend maintenir les pourparlers avec la hiérarchie bien que leur mouvement doit se poursuivre jusqu’à la satisfaction totale des revendications.