Le Réseau des Associations de défense des droits de l’homme du Tchad (RADHT) s’est prononcé sur les futures échéances électorales et les brouilles entre le Tchad et les diplomates occidentaux. C’est par un point de presse fait par son secrétaire national à la communication, Abderaman Moussa Abakar, le samedi 15 juin.

Le réseau des ADH du Tchad se félicite de la maturité politique de tous les acteurs impliqués dans le processus électoral, et encourage le CNDP (Cadre national de dialogue politique), dans leur démarche de faire du Tchad une grande démocratie.

« Le RADHT constate que malgré les efforts fournis par le gouvernement, certaines chancelleries telles que celle des États-Unis mettent de l’huile sur le feu, en manipulant l’opinion nationale par un communiqué presse » dit le secrétaire national à la communication, Abderaman Moussa Abakar. Il ajoute que le Tchad est un État de droit et la reconnaissance d’un parti politique ou association est régie par la loi.

Le RADHT se dit contre le retour à la peine de mort. « Il nous sera difficile de revenir sur la cour martiale. Ceci est un recul pour notre pays en matière de droit de l’homme » déclare le secrétaire national à la communication du RADHT.