SANTE – Ce 14 juin est célébrée la journée mondiale du donneur de sang. A cette occasion, des réfugiés centrafricains sont passés faire ce geste au Centre national de transfusion sanguine.

La question de don du sang est toujours préoccupante à divers niveaux de la société. Malgré des campagnes de sensibilisation organisées très régulièrement par des organisations au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) de N’Djamena, des personnes sont toujours réticentes à accomplir ce geste.

Chaque 14 juin, le monde célèbre la journée du donneur de sang. C’est justement à cette occasion que le comité d’étudiants réfugiés urbains au Tchad, notamment des réfugiés de la République centrafricaine en collaboration avec l’ONG JRS (Jesuit Refugee Service) ont consacré cette journée pour faire un don de sang au centre national de transfusion sanguine.

Au total, 30 poches de sang à prélever sont inscrites dans leur programme. Abdallah Soumaine est le coordonnateur de cette activité. Il  justifie que c’est dans le cadre de leur projet urbain en faveur des réfugiés au Tchad que cette action est mise en œuvre. ” Ici ,il est question de donner du sang pour sauver des vies en tant que réfugiés. Cela représente aussi un signe de reconnaissance au peuple tchadien qui nous a accueillis“, explique le coordonnateur.

Quelques donateurs expriment leur sentiment après ce geste. C’est le cas de Abakar Moussa Faroukh qui pense qu’il est nécessaire pour un être bien portant de donner son sang pour sauver une vie. Un avis que partage également Mariam Al-Az. Selon elle, c’est un acte volontaire de sa part. ” C’est juste  réconfortant de penser sauver une vie. Je l’ai fait par ma volonté de donner mon sang afin de venir en aide à une personne malade qui est dans le besoin “, évoque cette jeune réfugiée centrafricaine.

Il y a 6 mois de cela, je travaillais quand un ami a couru vers moi pour demander si je peux l’aider à trouver du sang pour son frère qui est malade et qui en a besoin. On a cherché en vain et le patient a fini par rendre l’âme. Pas plus tard qu’une semaine, il y a encore une amie qui avait besoin de sang pour sauver une vie mais on n’a toujours pas trouvé“, a témoigné Abdoukadir Bello Mamadou. C’est à la suite de tout cela qu’il a jugé nécessaire de faire ce don, ajoute-t-il.