RELIGION – Depuis le lundi 25 novembre, les fidèles des églises pentecôtes, évangéliques et baptistes du Tchad observent une semaine de prière et de jeûne pour la paix. Cet exercice va durer six jours et implique également la diaspora.

Alors que la journée nationale pour la prière et la concorde nationale prévue pour le 28 novembre est décalée au 2 décembre 2019, les pasteurs et les fidèles des églises pentecôtistes, évangéliques et baptistes consacrent six jours à prier pour la paix et le vivre-ensemble au Tchad. Depuis le lundi 25 novembre, chacun prie et jeûne à sa façon.


Aman Mamateye, président de l’Alliance des églises évangéliques pantécotes tente de mettre la lumière sur les zones d’ombre qui obstruent la compréhension de celle-ci. << C’est une bonne chose de se mettre ensemble avec les autres confessions religieuses du pays mais celui qui reçoit la prière, c’est Dieu, ce ne sont pas les hommes (…) Nous ne devons pas prier pour faire plaisir aux hommes. Nous prions pour incliner le cœur de Dieu en faveur du pays>>, dit-il.

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A comprendre le président de l’Alliance des églises évangéliques pentecôtes du Tchad, c’est pour <<prier pour le bien de la nation, des églises et pour mettre fin aux crises sociales qui frappent le Tchad >> que cette semaine de prière est organisée par les différents leaders des églises protestantes.


Cette semaine de prière, il faut le préciser, ne se limite pas seulement au niveau national. Les chrétiens de la diaspora également vont s’aligner derrière les autres pour la réussite de cette semaine. Si elle vise à solliciter l’aide de Dieu en faveur du Tchad et des Tchadiens, cette semaine est aussi une occasion pour les chrétiens divisés de se réconcilier pour faire entendre leur voix.

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