ENERGIE – Le saviez-vous déjà? Si non, à N’Djamena, des groupes électrogènes sont modifiés et adaptés au gaz butane. Une technique jugée économique et sans risque.

Depuis bien longtemps, les groupes électrogènes sont toujours alimentés avec du carburant. Mais actuellement, à N’Djamena, une autre tendance apparait. Une nouvelle approche consistant à utiliser du gaz butane en lieu et place de l’essence prend de l’ampleur. Et ça semble marcher à merveille.


Mahamat Adji est technicien et réparateur des groupes électrogènes. Il a à son compte d’innombrables groupes électrogènes modifiés et adaptés au gaz. D’après lui, cette innovation est importée de l’Afrique de l’Ouest. La technique est simple, selon lui. Il suffit juste de changer le carburateur d’origine avec un carburateur pour le gaz. « Avant, nous adoptions avec les carburateurs conçus pour l’essence. Mais de nos jours, il y a des carburateurs conçus pour le gaz aussi », explique-t-il.

Un système plus économique

D’après les témoignages des utilisateurs, cette nouvelle méthode est plus économique. Ce que confirme un tenancier d’une alimentation qui utilise cette nouvelle technique depuis un certain temps : « une bouteille de gaz butane de 2 000F me permet de tenir facilement 6 à 7 jours. C’est-à-dire chaque nuit j’allume pour trois heures du temps. Mais avec le groupe électrogène à essence, je débourse 1 500F chaque nuit. Le choix est clair », a-t-il exprimé. Et d’ajouter « je respecte le vidange. A chaque fois que je remplace la bouteille, je fais le vidange. Ceci permet d’éviter l’amortissement du groupe électrogène ».

Cette technique ne comporte-t-elle pas de risques ? Techniciens et utilisateurs n’ont pas encore eu à en faire face. “Aucune plainte ne m’est pour le moment parvenue”, dit Mahamat Adji qui rassure que ce système est beaucoup plus sûr. Pour l’heure, aucune explication scientifique n’est donnée par un spécialiste.